Jardin d'eau

Jang Kwang Bum

Jardin d'eau

du 2 Décembre au 18 Février 2017

Galerie Penthièvre

La Galerie Françoise Livinec est heureuse de vous accueillir au 24, rue de Penthièvre, pour l'exposition « Jardin d'eau » de Jang Kwang Bum.

Né à Séoul en 1972, Jang Kwang Bum s'inscrit dans une double filiation coréenne (Dansaekhwa) et française (Impressionnisme).
Il rend ici hommage au jardin d'eau de Giverny, interrogeant à son tour la frontière entre l'art du jardin et l'art pictural, par-delà la figuration et l'abstraction. Cette installation nous ouvre à une poésie inédite par la mise en oeuvre de reflets et de miroirs liquides.


Jang Kwang-Bum obtient une licence d'Art Plastiques à Séoul et se rend à Paris (où il vit depuis 2007) pour poursuivre ses études, passant de la pratique à la théorie, avec un doctorat en esthétique. L'artiste s'inscrit dans une double filiation, à la fois coréenne et occidentale. Ses oeuvres sont en lien avec le mouvement monochrome, abstrait et méditatif du Dansaekhwa. Parallèlement, il puise son inspiration dans la peinture impressionniste de Monet par l'observation de la nature et ses multiples variations de la couleur. Son obsession autour de la visibilité du temps qui s'écoule le mène à procéder à une accumulation de nombreuses couches d'acrylique sur une même toile, pour ensuite poursuivre un minutieux travail de ponçage et d'enlèvement de matière. Par-delà le rendu merveilleusement esthétique, le temps se matérialise et se meut devant le regardeur.


«Pour moi, l'image du temps est proche de l'image gardée dans la mémoire; c'est l'empreinte qu'ont laissée les événements dans notre esprit, l'image d'une réalité passée. Ma découverte, un jour, de la superposition de différentes couches de peinture sur les murs de l'atelier d'une école d'art m'a fasciné. C'était des traces accumulées au fil du temps, empilées, formant des cercles subtils, comme ceux que l'on peut observer sur un tronc d'arbre coupé. Ces traces m'évoquaient l'usure des choses et des êtres. Elles sont informes et insaisissables, elles représentent le temps et rendaient en quelque sorte visible «le présent passé», suggérant aussi une nouvelle lecture du temps.»


Jang Kwang Bum