Bernadette Bour, Gabrielle Decazes, Bang Hai Ja, Hur Kyung-Ae

Bétonner, broyer, coudre, gratter

du 27 Janvier au 30 Mars 2019

Galerie Penthièvre

Quatre femmes à l'épreuve de la matière

Bétonner, broyer, coudre, gratter


Quatre femmes à l'épreuve de la matière


Sur trois générations, entre France et Corée, elles détournent des matériaux de leurs usages convenus pour les réutiliser à une seule fin : la création artistique.


Bang Hai Ja, née en 1937 à Séoul, vit entre la France et la Corée depuis 1961. Elle fait partie de la première génération de peintres abstraits coréens. L’Orient et l’Occident sont reliés dans l’utilisation des matériaux qu’elle expérimente : les papiers coréens, la terre ocre de Provence, des pigments naturels.
En 2018, elle remporte le concours pour la réalisation de 4 vitraux monumentaux de la Cathédrale de Chartres
Exposée du 18 janvier au 31 mars 2019 au Musée Cernuschi - Et la matière devint lumière.


 


Bernadette Bour, née en 1939, est la seule artiste femme française du début des années 70 à être exposées avec les avant-gardes internationales.
Son œuvre est toute entière portée par une volonté de sublimer le support pictural (toile, papier, buvard) grâce à un long processus de perforation, couture et de diffusion de la couleur.
dans les collections du Centre Pompidou.


Gabrielle Decazes est née en 1991 à Paris. Evoluant avec la variété des matériaux - bétons, papiers, graphite - et des techniques - sculpture, dessin, photographie - son travail interroge les formes du paysage entre temps géologique et temps humain. D'un questionnement sur l'anthropocène à une poétique de la ruine, la singularité de son oeuvre a été mise à l'honneur lors du Salon de Montrouge, en 2016. En 2018, elle remporte le concours "1 immeuble, 1 oeuvre" d'un important projet immobilier à Ivry-sur-Seine.


Hur Kyung-Ae est née en 1977 à Gwangju, en Corée du Sud. Rattachée à la jeune génération du mouvement Dansaekhwa, elle expérimente de nouveaux supports artistiques.
En grattant la couche picturale de ses toiles avec un couteau, elle déploie un procédé inédit de construction et de reconstruction, à la fois méditatif et agressif. Elle connaît une renommée internationale tant de la part des collectionneurs privés que des institutions publiques.