École des filles
Rencontres avec Erwan Tymen et Dominique Le Brun
16.08 - 17.08.2014Été des 13 Dimanches
« Dix-neuf jardins, de l'Andalousie à la Bretagne » et « Les naufragés »Dix-neuf jardins, de l'Andalousie à la Bretagne
« Il est le peintre qui manie la palette des végétaux et l’architecte du paysage qui le structure. »
Installé près de Quimperlé, Erwan Tymen est un paysagiste d’exception reconnu au-delà de la France. Ce « peintre du vivant » sculpte les arbres et utilise toute la palette des verts pour ses tableaux monochromes de massifs végétaux. Ces jardins, de la Bretagne jusqu’à l’Andalousie, imposent l’artiste jardinier comme un précurseur et une référence.
« La supériorité de l’homme sur la nature n’a pas sa place. Je m’adapte aux circonstances, je ne suis qu’un bon copieur de la nature. »
Erwan Tymen se définit lui même comme un compositeur. Il accorde les formes, les textures et les couleurs à « l’histoire des hommes ». Selon lui, le jardin doit s’accorder au paysage environnant et respecter une « part d’improvisation » pour obtenir une « réelle harmonie ».
« Mon rôle est de me laisser guider et influencer par tout ce qui va venir de l’extérieur. Je n’existe plus. »
Breton d’origine, Erwan Tymen rejoint l’école du Chesnay à Versailles à l’âge de 15 ans, pour y apprendre le métier d’horticulteur. Il crée et aménage des jardins de particuliers depuis les années 1960. Très tôt, ses nombreux voyages d’études le conduisent à s’intéresser aux jardins et paysages des pays scandinaves qui retiennent particulièrement son attention. Passionné par L’Irlande, il s’inspire de ses observations et les expérimente dans ses jardins bretons.
Erwan Tymen a participé aux Floralies de Lorient (1967), de Nantes (1977), puis de Paris (1979) sur lesquelles il revient dans Dix-neuf jardins, édité chez Coop Breizh.
Les naufragés
La tempête hurle, les déferlantes renversent les mâtures, le bateau se disloque sur les récifs, les hommes sont engloutis, broyés... Pas tous.
Certains parviennent à gagner les rochers, blessés, épuisés. Les voici seuls et démunis sur un rivage hostile, promis à une mort prochaine. Très vite, la faim, le désespoir, l'anarchie font leur oeuvre... Pourtant, quelques-uns reviendront pour raconter comment, à force de volonté et d'ingéniosité, ils ont réussi l'impossible.
Du huit clos sanglant du Batavia à l'affaire du radeau de la Méduse ; Des robinsons des îles Auckland aux survivants de la Jeannette en Sibérie.
Autant de cauchemars que décrivent ces témoignages réunis par Dominique Le Brun dans ce dossier. Autant de rêves à travers ces récits car survivre dans la nature sauvage est certainement un de nos plus beaux fantasmes.
Juriste de formation, journaliste de métier et écrivain par passion, Dominique Le Brun publie des reportages et des ouvrages illustrés depuis un peu plus de vingt-cinq ans. Spécialisé dans la presse nautique et touristique, il signe régulièrement des articles pour Voile magazine et Moteur Boat. Grand voyageur et navigateur, ses multiples périples lui ont permis d'accumuler une vaste matière pour écrire. Passionné pour la littérature de voyage et maritime, l'auteur a publié plusieurs anthologies et albums dont fait parti Les naufragés. Il est aussi l'auteur d'un premier roman Quai de la douane, publié aux éditions Sud-Ouest. Aujourd'hui, Dominique Le Brun est vice-président de la Société des Gens de Lettres.